La septième épicerie solidaire du département sera prochainement inaugurée à Montrouge. Une structure qui existe déjà à Antony, Issy-les-Moulineaux, Fontenay-aux-Roses, Bourg-la-Reine, Sceaux, Bagneux et Boulogne-Billancourt. Pilotées par le Secours catholique, les épiceries solidaires revendent les denrées achetées au supermarché local le tiers de leur prix d'achat; les épiceries sont donc extrêmement tributaires des subventions des institutions et de leur mécène officiel, Sanofi-Aventis, comme le rappelle Isabelle Caillot, du Secours catholique. Les personnes qui y viennent sont sélectionnées par les services sociaux, et signent un véritable contrat qui les engage à venir tous les jeudis, à participer à une heure de discussion avant de faire leurs courses, et surtout à avoir un projet personnel comme acheter une carte orange, passer son permis de conduire, etc.
Le côté alimentaire, doublé d'un travail sur la nutrition, n'est qu'un aspect de la mission des épiceries solidaires, presque un prétexte à un accompagnement plus global. "Nous venons en aide à 339 familles", souligne Olivier de Metz, délégué départemental du Secours catholique. "Nous voulons casser l'isolement de ces personnes en tissant des liens d'échange, de partage. Les personnes développent alors d'autres réseaux de solidarité entre elles. On va bien au-delà de la simple aide alimentaire."