Groupe des élus UMP et apparentés de Boulogne-Billancourt

Pablo-Casals / France-Mutualiste: signature d'un protocole d'accord

Hier, la société Gadea Restaura, propriétaire de l'ensemble immobilier Pablo Casals (anciennement dénommé France-Mutualiste), le bailleur social Osica, la ville et la communauté d'agglomération Val de Seine ont signé un protocole d'accord en vertu duquel 215 des 889 appartements seront cédés au bailleur social. Les logements désignés pour intégrer le patrimoine social sont ceux situés 1, 2, 3, 5 rue Pablo-Casals et ceux du 32 avenue Jean-Baptiste-Clément. Les logements seront cédés pour un montant de 27,5 millions d'euros, avec l'aide de la ville et de la communauté d'agglomération qui subventionnent le projet à hauteur de 2,35 millions d'euros, en échange d'un droit de réservation portant sur 33 logements.

Un nouvel immeuble HLM quai de Stalingrad

Un immeuble de treize logements sociaux à destination des fonctionnaires de la ville vient d'être construit 6, quai de Stalingrad, à l'emplacement d'un vide entre deux immeubles. Les appartements sont agrémentés de loggias plein sud donnant sur la Seine; une visite est organisée aujourd'hui.

Boulogne-Billancourt s'engage à régler les loyers impayés

Afin d'en finir avec les appartements vides tandis que des milliers de familles attendent un logement, afin de décider les propriétaires à louer face à une demande toujours grandissante, la ville de Boulogne-Billancourt prend désormais en charge la garantie des risques locatifs. Cette mesure, qui vient d'être votée, assure au propriétaire le versement des loyers impayés et le remboursement d'éventuelles dégradations commises par les locataires.
Une façon de lever les craintes, comme le souligne le Maire Pierre-Mathieu DUHAMEL dans une interview au Parisien: "A juste titre parfois, les gens qui détiennent un appartement préfèrent ne pas le mettre en location car ils craignent les problèmes comme les loyers non versés ou les dégradations". "La situation du logement est tendue à Boulogne", ajoute-t-il; "grâce au système de garantie que nous mettrons en place, on peut espérer que les ménages fragiles, les salariés en CDD, en intérim ou à temps partiel ainsi que les jeunes en formation et les étudiants trouveront plus facilement à se loger et que des logements vacants ne le resteront plus". Reste à mettre en application concrètement la mesure; à cette fin, la ville a décidé de lancer un appel d'offres afin de désigner un organisme qui s'occupera de la gestion. Un numéro vert sera également mis en place, afin que les propriétaires puissent se renseigner sur la GRL (Garantie des risques locatifs).
Pierre-Mathieu Duhamel, qui souligne le fait que certains propriétaires ne font pas confiance aux agences proposant ce service, espère que l'implication de la collectivité locale apaisera ces craintes.

Autre mesure en vue de faire face à la demande de logements à louer, la ville doit également lancer prochainement une Opération Programmée d'Amélioration de l'Habitat (OPAH) afin d'encourager les propriétaires à effectuer des travaux de réhabilitation.