Vendredi dernier, la création d'un comité de soutien a été annoncée pour Nadia Merimi, l'infirmière boulonnaise détenue au Tchad avec les membres de l'Arche de Zoé. Les messages de sympathie affluent pour la jeune femme, hospitalisée depuis dimanche après avoir absorbé des médicaments. Les témoignages aussi, tous porteurs de la même conviction de la part de ceux qui ont croisé Nadia Merimi: celle de la gentillesse, de l'abnégation et de la "rage d'être utile" qui animaient l'infirmière.
Nadia Merimi a obtenu son diplôme en 2004 après une formation à l'hôpital de Garches. Elle a grandi à la cité du Pont-de-Sèvres, à Boulogne-Billancourt, où toute sa famille s'est installée en 1978; son père travaillait chez Renault.
Le Maire Pierre-Mathieu Duhamel et le sénateur Jean-Pierre Fourcade ont décidé de soutenir la jeune infirmière et sa famille dans l'épreuve qu'elle affronte aujourd'hui. "Elle se trouve projetée dans une aventure à laquelle elle a cru, mais qui la dépasse maintenant, dit Me Mario Stasi. Tout ce qui pourra être fait pour l'aider moralement est fondamental".