La première pierre d’un lieu de mémoire a été symboliquement posée le 27 mars, quinze ans jour pour jour après la sortie du dernier véhicule Renault assemblé dans les usines de l’île Seguin. La cérémonie, menée par les membres de l’ATRIS (Association des anciens Travailleurs Renault Billancourt Île Seguin) a eu lieu en présence du maire de Boulogne-Billancourt, Pierre-Mathieu DUHAMEL. Pourquoi un lieu de mémoire ? Tout simplement pour fixer la trace de cette formidable épopée que furent la naissance et les évolutions de l’industrie automobile Renault, qui est née à Boulogne-Billancourt avant de se développer mondialement, répond le président de l’ATRIS, Mohammed AMRI. Un monument de l’Histoire du XXème siècle donc, symbole du rayonnement industriel de la France, que les adhérents de l’ATRIS souhaiteraient voir ériger sur l’île Seguin. Une requête que devrait appuyer Pierre-Mathieu DUHAMEL, nouveau maire de Boulogne-Billancourt ; d’une part parce qu’il pense la demande légitime, d’autre part pour des raisons plus personnelles : sa mère a été médecin du travail auprès des chaudronniers de l’Île Seguin.
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